Les transports au Costa Rica

Etant donné la taille du pays, l’avion n’est pas le moyen le plus utilisé pour se déplacer au Costa Rica, même s’il existe des petits aéroports locaux, en particulier dans les zones touristiques. Le train n’est plus utilisé, les dernières voies ayant été mises à mal par le dernier tremblement de terre il y a plus de vingt ans. En revanche, le bus est pratique et peu cher. Les « directos » ont peu d’arrêts, et les « colectivos », moins chers, s’arrêtent un peu partout. Les bus ne sont guère ponctuels et ils roulent assez lentement. Pour des parcours hors agglomération, il y a des taxis collectifs pour lesquels il faut négocier les prix, dans les villes des taxis individuels aux tarifs abordables. Le réseau routier au Costa Rica est bien développé, la route interaméricaine (Carretera Interamericana), ou Panaméricaine, est très utilisée. Les routes nationales sont en général constituées de 2 voies assez étroites et les routes sont reconnues comme dangereuses et mal entretenues. Les panneaux de circulation sont différents, il y en a de nombreux qui indiquent par exemple le passage de ponts étroits à voie unique, ou encore le franchissement de rivière à gué, et les feux tricolores sont placés en haut des voies.

Conduire au Costa Rica

Pour conduire, un permis français peut suffire, mais au-delà de 3 mois il faut demander un permis de conduire costaricien auprès du Departamento de Acreditación de Conductores du COSEVI (Consejo de Seguridad Vial) situé à La Uruca (banlieue de San José). Pour cette démarche, il faut notamment présenter son permis français et sa carte de résident. Le Costa Rica a un taux d’accidentologie extrêmement élevé sur les routes, le réseau présente ausi un aspect d’insécurité, raison pour laquelle il faut être très prudent. L’avertisseur sonore remplace souvent les clignotants, rarement utilisés.

Consultez également notre rubrique « Mon permis de conduire à l’étranger« .

Partager
TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR