La fiscalité en Espagne

Les impôts en Espagne

Toute personne qui réside 183 jours ou plus en Espagne est résident fiscal espagnol et y paie ses impôts dans les conditions fixées par la convention bilatérale en vue d’éviter les doubles impositions.

Chaque contribuable déclare spontanément ses revenus au fisc espagnol avant le 30 juin de l’année A 1, dès 12 000 € si ces revenus du travail ont plusieurs sources ou sont d’origine étrangère et 22 000 € s’ils sont d’une seule source d’origine espagnole.

L’Espagne pratique le prélèvement de l’impôt à la source via l’employeur pour les salariés, par l’intermédiaire de l’organisme payeur pour les retraités, y compris les non-résidents qui doivent y payer leurs impôts.

Les taux théoriques d’imposition sont très élevés pour ceux qui déclarent, mais la fraude fiscale reste importante bien que pourchassée.

Les taxes en Espagne

Vous paierez une taxe sur les véhicules à moteur d’environ une cinquantaine d’euros par an.

Les non-résidents en Espagne doivent également payer des impôts sur les biens immobiliers (IVA de 7 % à l’achat d’un bien immobilier neuf par exemple), sur la fortune, sur les bénéfices ainsi que les taxes applicables sur les successions, mais il n’y a pas de taxe d’habitation.

Le taux normal de la TVA est de 21 %, le taux réduit est à 10 % (tourisme et transports) et très réduit à 4 % (produits de première nécessité, presse, équipements de santé).

Partager
TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR