Faire le choix de la crémation quand on vit à l’Etranger

Selon une enquête BVA, 59 % des Français révèlent souhaiter être incinérés. Il est tout à fait possible d’organiser une crémation lors d’un décès à l’étranger. Les consulats de France, présents sur place, sont là pour vous guider, et vous pouvez également bénéficier de l’accompagnement du professionnel, qui pourra organiser les obsèques, et donc la crémation selon vos souhaits et volontés. Explications

La Crémation dans le pays où a eu lieu le Décès

Tous les pays n’autorisent pas les funérailles avec crémation. L’interdiction de Crématiser le défunt est notamment présente dans les pays à confession musulmane. Dans ce cas, vous devrez prévoir un rapatriement pour crémation en France. 
 
En revanche, si le pays l’autorise, vous pouvez décider que la crémation se fasse dans le pays où a eu lieu le décès. Vous pouvez décider ensuite de disperser les cendres dans le pays de décès ou, s’il s’agit de volontés, de ramener avec vous l’urne en France, pour y disperser ou inhumer les cendres. Le transport de l’urne doit être précédée d’une demande d’autorisation auprès des autorités, c’est-à-dire auprès du consulat français où a eu lieu le décès.

Il vous sera demander de produire les copies des pièces suivantes :

Les certificat et acte de décès
La copie de l’autorisation de mise en bière
Le certificat et le PV de crémation
 
Bon à savoir : Les pays musulmans interdisent la crémation du défunt. Cette interdiction impose alors un rapatriement pour une crémation en France.

La Crémation suite à un rapatriement vers la France

Selon la législation, la crémation est autorisée par la commune où a eu lieu le décès, ou, où la mise en bière, c’est-à-dire la fermeture du cercueil, a été effectuée.
 
Or, le décès dans un pays étranger, exige un transport de corps par un arrangement international. Le transport peut être réalisé par la route, ou par voie aérienne. Mais dans quasiment tous les cas, un cercueil adapté à ce type de transport doit être utilisé, en étant hermétiquement clos. Le cercueil doit donc être zingué. Or ce type de cercueil, zingué, ne peut être brulé dans un crématorium.
 
Pour pouvoir malgré cela réaliser la crémation, les pompes funèbres devront organiser un « dépotage », c’est-à-dire de déplacer le corps du défunt du cercueil zingué utilisé pour le transport, vers un cercueil adapté à la crémation. Cela nécessite ainsi une ouverture suivie d’une nouvelle mise en bière.
 
Cette manipulation ne peut être autorisée en cas de cause de décès liée à une maladie contagieuse. La demande est faite par les pompes funèbres, en général auprès d’une Tribunal compétent. Comme pour toute crémation, la présence d’un Officier assermenté est imposée sur place, lors de la fermeture du cercueil.
 
L’opération de dépotage d’un défunt est gérée dans les grandes villes françaises, ce qui signifie que vous ne pourrez l’obtenir dans une petite ville. Il faudra donc réaliser le dépotage dans la grande ville la plus proche du lieu de crémation.
Dernière chose à savoir, si en France, le délai pour organiser des funérailles ne doit pas dépasser 6 jours après la constatation du décès, ce délai passe à 6 jours après l’entrée du défunt en France.
 
Les équipes de Funerweb se tiennent à votre disposition pour vous aider à mettre en place votre prévoyance obsèques, depuis n’importe quel coin du monde. Vous pouvez commencer en cliquant sur Organiser une Crémation
 
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