Quelle école pour nos enfants ?

Suite à l’annulation de 33 millions d’euros de crédits pour l’exercice 2017, l’Agence de l’Enseignement français à l’étranger annonce la suppression de 180 postes pour l’année 2018.

Les suppressions de postes dans les écoles françaises n’auraient pas les mêmes conséquences si elles étaient accompagnées d’un accroissement du budget des bourses, ce qui n’est pas le cas.

Si elles doivent se traduire par un report de charge sur les parents d’élèves, ces suppressions de postes auront pour conséquence une augmentation des frais de scolarité alors que les parents ont déjà subi un accroissement sensible de ces frais ces dernières années. L’Union des Français de l’Etranger n’a cessé d’appeler l’attention de nos compatriotes à l’étranger et des pouvoirs publics français sur ce point crucial pour le rayonnement de la France et les communautés françaises à l’étranger.
 
Ainsi, on peut citer ce qu’en disait François Barry Delongchamps, Président délégué de notre association dans le dernier numéro de notre magazine, « La nation française n’est pas un fait de nature mais de culture. De là vient le rôle essentiel de l’école et de l’éducation des jeunes générations dans la formation et le renouvellement constant du peuple français. Ceci vaut aussi bien en France qu’à l’étranger, pour les enfants de plus en plus nombreux de nos compatriotes installés hors de France. » 
 
De nouvelles suppressions sont également annoncées en 2019 et un effort sera demandé aux établissements. L’avenir est incertain et nous resterons particulièrement vigilants dans les mois qui viennent pour que vous puissiez continuer à inscrire vos enfants dans les Lycées français de l’étranger et que les coûts de l’enseignement ne deviennent pas des obstacles à la mobilité de nos compatriotes.

 

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