Travailler en Chine

La législation pour travailler en Chine

Les ressortissants étrangers exerçant une activité professionnelle ou effectuant un stage doivent s’assurer qu’ils disposent du visa adéquat leur permettant d’exercer cette activité, ce qui n’est pas le cas avec un visa L (tourisme).

La nouvelle loi sur les entrées et les sorties du territoire chinois, entrée en vigueur depuis le 1er juillet 2013 en Chine, prévoit des sanctions plus importantes à l’encontre d’étrangers entrant sur le territoire chinois, y résidant ou y travaillant illégalement. Les contrevenants s’exposent à être placés en rétention administrative pour une durée maximale de quinze jours, au paiement d’une amende de 5.000 à 20.000 Rmb et à une mesure d’expulsion du territoire chinois.
Il est donc obligatoire de détenir un visa d’affaires « F » ou un visa de travail « Z » et un permis de travail pour travailler en Chine.
Ce permis de travail doit normalement être obtenu par l’employeur avant d’arriver en Chine car il conditionne l’octroi du visa d’entrée. Néanmoins, il reste possible de trouver un emploi sur place, ceci concerne :
– Les personnes qui ont perdu l’emploi grâce auquel elles s’étaient installées en Chine
– Les personnes présentes en Chine à un autre titre (étudiants, conjoints, etc…).
Avertissement aux jeunes diplômés candidats à un poste en Chine
La Chine a durci les conditions requises pour obtenir un permis de travail, celles-ci s’appliquent quel que soit le type de contrat, au-delà de 6 mois de présence sur le territoire chinois.
Désormais, le candidat doit justifier d’un diplôme au moins équivalent à la licence chinoise (bac+4) la licence française en 3 ans étant toutefois occasionnellement acceptée comme équivalente (Bachelor degree).
Il doit également justifier de deux années d’expérience professionnelle en rapport avec le poste occupé en Chine.
En outre, les deux années d’expérience doivent être postérieures à l’obtention du diplôme, même si les autorités chinoises ont accepté dans certains cas que les stages réalisés dans le cadre des études soient considérés comme une expérience professionnelle.
Ces règles, qui n’apparaissent pas dans les textes réglementaires, sont appliquées de manière de plus en plus stricte et dans les différentes provinces chinoises.
Le salaire minimum, réévalué chaque année, change dans chaque région et ville.  A Shanghai il est fixé à 2 000 Rmb pour les moins qualifiés.
Selon le degré de compétence et la connaissance du mandarin une rémunération de 10 000 à 12 000 Rmb net /mois représente un montant décent pour les jeunes diplômés étrangers durant la première année dans une entreprise.
La durée légale maximale de travail en Chine est fixée à huit heures par jour et quarante heures par semaine.
Tout emploi donne lieu à l’établissement d’un contrat de travail (sauf pour des durées inférieures à un mois).
Le contrat doit décrire le poste, les conditions de travail (horaires, congés) les conditions salariales (et avantages annexes) la durée de la mission, mais aussi les clauses relatives à l’obtention d’un permis de travail, à la sécurité sociale, aux indemnités de licenciement.
L’employeur n’est par contre pas tenu de vous fournir une assurance médicale privée, ni une cotisation retraite. A vous de négocier.
Le contrat local : il est négocié auprès d’une entreprise chinoise ou de la branche locale d’une entreprise internationale. Il est régi par le droit chinois, si vous signez un document en anglais et un en chinois, notez que seule la version en mandarin a une valeur légale sur le territoire.
Avant de le signer il est recommandé de le faire vérifier par un avocat spécialiste du droit du travail en Chine.

Quels secteurs sont porteurs d’emploi en Chine ?

La concurrence sur le marché du travail en Chine est souvent très rude dans les villes principales où les meilleurs postes sont pris d’assaut par de nombreux travailleurs hautement qualifiés. Elle est moins ardue dans les petites villes de province.
Parmi les secteurs offrant des opportunités :
Les hautes technologies, l’agroalimentaire, le génie civil, le design industriel, l’environnement, l’industrie du luxe (cosmétiques, mode, gastronomie) les cabinets juridiques et de conseils, l’hôtellerie et le tourisme.
Le marché́ chinois a aussi des besoins en directeurs de filiales, directeurs de centres de profits, directeurs des ventes, technico-commerciaux…
Ceux qui connaissent bien les marchés locaux et qui sont en même temps capables de travailler dans des entreprises internationales sont très recherchés.
Toutes les zones économiques spéciales, comme Shenzhen, sont dynamiques dans les domaines du high-tech et de la téléphonie, alors que Shenyang, dans le nord, est un gros pôle automobile. A Nanjing, c’est le secteur pharmaceutique qui est en pointe et à Canton, on trouve un pôle électroménager et textile. Shanghai et Hong-Kong sont les pôles financiers de la Chine.
Il est aussi possible d’enseigner, mais pour travailler légalement en tant que professeur en Chine, vous avez besoin du certificat d’enseignant étranger (FTC) ou du certificat d’expert étranger (FEC) délivrés par l’administration d’Etat chargée des affaires relatives aux experts étrangers en Chine.
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